La Vénus D'Ille 1981

La Vénus D'Ille - Les Jeux du Diable
Le riche propriétaire terrien M. De Peyhorrade découvre une statue en bronze de Vénus sur sa propriété. Ensuite, De Peyhorrade demande à un expert antique, nommé Matthew, d'un autre village d'examiner la statue et de confirmer sa richesse. À son arrivée, Matthew est frappé d'amour par Clara, la belle-fille de M. De Peyhorrade, qui ressemble étrangement à la statue.

Je suis tombé dessus par hasard à la télévision italienne de fin de soirée; il a été projeté à l'improviste après une projection de HATCHET FOR THE HONEYMOON (1970) du réalisateur ! Cette production télé rarement vue (et, par conséquent, légendaire) apparaît comme un chant du cygne plus approprié pour Bava que son dernier long métrage décevant, SHOCK (1977) !

Comme dans ce titre, le rôle principal féminin est joué par la muse de Dario Argento, Daria Nicolodi - qui, bien qu'elle ne soit pas d'une grande beauté, est très bien interprétée ici en tant que sosie/réincarnation d'une déesse/femme fatale grecque. D'autre part, dans le rôle du héros cultivé mais déconcerté du récit apparaît Marc Porel, ancien élève de Lucio Fulci - qui, curieusement, ressemble étrangement à Ralph Bates, la star de Hammer Films des derniers jours ! De même, le conte surnaturel raconté de manière compacte (de Prosper Mérimée et filmé trois fois de plus en 1922, 1962 et 1980 !) ressemble à l'un des épisodes télévisés de Hammer : il faisait en fait partie d'une série d'horreur (tous avec un décor d'époque) intitulé LES JEUX DU DIABLE – même si l'implication de Bava ici, naturellement, garantit une approche plus subtilement artistique. Bien qu'un peu bavard et au rythme languissant, la minutie de ses détails et l'inclusion de quelques moments classiques de Bava (l'apparition soudaine du reflet de la statue dans une fenêtre et le point culminant étrange et intense) font du film une suite plus que appropriée aux gothiques antérieurs du réalisateur - LE WHIP AND THE BODY (1963) et KILL, BABY… KILL! (1966).

Anecdote
Le film a été réalisé dans le cadre d'une série de films commandés par la chaîne de télévision italienne RaiDue et axés sur le fantastique dans la littérature du XIXe siècle. Les textes ont été sélectionnés par l'auteur italien Italo Calvino. Mario Bava et son fils Lamberto ont alors choisi l'histoire de Mérimée dans cette sélection, car elle leur semblait la plus adaptée à l'adaptation cinématographique.
Réalisateur: Lamberto Bava & Mario Bava
Merci Fulci67 pour le partage & Nicolas Hernandes pour la Traduction
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3 commentaires:

  1. Merci, c'est le seul film de Mario bave que je n'ai jamais vu.

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  2. Merci beaucoup. J'adore cette nouvelle de Prosper Mérimée.

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  3. Une des rares oeuvres que les profs m'ont fait apprécier, alors la voir en adaptation par Bava 30ans plus tard je pouvais pas rater ça! Bon on sent bien que c'est un téléfilm, mais y a ces cadrages, cette ambiance... à découvrir.

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